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 Après les Jeux 2004, rien ne va plus

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MessageSujet: Après les Jeux 2004, rien ne va plus   Après les Jeux 2004, rien ne va plus Icon_minitimeLun 18 Oct - 10:48

Après les Jeux 2004, rien ne va plus
Le Matin Dimanche - 16/10/2010

Six ans après, la Grèce paie encore la note salée de Jeux qui n’ont laissé que des regrets à un pays en faillite. A Athènes, certains sites sont laissés à l’abandon.

Ces Jeux devaient être le symbole d’un nouvel élan économique. Six ans plus tard, du côté d’Athènes, il ne reste que des regrets. Et une ardoise de plus de seize milliards de dollars pour des sites souvent laissés à l’abandon. Sur les routes de la métropole, les anneaux olympiques, dessinés en rouge, s’effacent gentiment. En façade, c’est un état moderne avec, en vérité, un pays en faillite.

Une autre image plus explicite qu’une longue diatribe: celle de ce stade de 4000 places dans la banlieue de la capitale grecque où, sur le parking, vit une famille de Tziganes. C’est le stade de Faliro. En 2004, il était réservé au handball et au twaekendo. Aujourd’hui, à l’exception de rares expositions, il ne s’y passe plus rien. A l’entrée du site, une gardienne aussi armoire que commode: «Si vous n’avez pas d’autorisation, pas de photo!»

Le nouveau gouvernement socialiste a découvert que les comptes de la nation ont été falsifiés. Les caisses sont vides avec une dette bien plus lourde que prévue. Dans le pays du Parthénon, on cache des revenus, pour joindre les deux bouts ou nourrir sa famille. On travaille au noir. C’est le règne de la débrouille. Ou de la corruption.

Lorsque près de l’Acropole, proche du Kallimarmaro, là où se déroulaient les compétitions de tir à l’arc, un quidam s’exprime sur la crise, il réclame un ouzo avant de se lancer dans une sirtaki verbale. Il ne comprend pas que la dette de son pays ait pu atteindre 300 milliards d’euro: «Qui a volé notre argent? Où sont partis ces milliards? Sur la lune?»

Pour lui, «qui ne mange jamais de homard mais des sardines», les premiers responsables sont les fonctionnaires. Ils sont trop nombreux. «Plus d’un million dans notre pays et ce n’est pas normal.»

Manifestants au stade
A peine sommes-nous arrivés à proximité de l’ancien stade olympique, que se termine une manifestation d’agriculteurs en colère s’estimant surtaxés. Augmentation d’impôt, réduction de salaire, un plan d’austérité qui révolte.

Les commerçants râlent, eux, contre ce plan de rigueur. «Nous, les Grecs, nous ne sommes pas disciplinés, reconnaît ce manifestant. Nous voulons tous sauver notre pays, mais personne ne veut payer, voilà le problème. La Grèce, c’est 40% d’économie souterraine, des milliards d’euros d’évasion fiscale. Les fonctionnaires, les professions libérales, les politiques, ici, tout le monde triche, détourne, dissimule.»

La mission est de récupérer les 30 milliards d’euros perdus chaque année à cause de la fraude fiscale. C’est loin d’être gagné.

«Les Jeux, c’était merveilleux, tout le monde a contribué à leur succès, se souvient, près du théâtre de Dionysos, Nicholas Polias, recordman du marathon dans son pays (2h 17’54’’). Mais, regrette le coureur, nous n’avons pas su tirer profit de toutes ces belles installations permanentes. L’entretien nécessite des coûts exorbitants et, avec la crise maintenant, l’état ne peut pas le financer. Seules des compagnies privées utilisent parfois ces salles, pour des expos par exemple.»

Une compétition de rink-hockey est annoncée à Oaka, là où se déroulait des matches de basket. «Mais pour entrer, précise Nicholas, il faut plein d’autorisations.»

Des sites périssent
Celui qui a terminé 24e il y a six ans lors de la course olympique aurait pu devenir ingénieur. Il a préféré promouvoir le «running» dans son pays.

«Il y a plus de 200 courses à pied dans notre pays. Avec la crise, les gens ont besoin de s’évader, de se changer les idées, en courant. C’est, après les JO, une bonne pub pour la Grèce. Un touriste peut venir disputer une épreuve au bord de la mer tout en visitant les monuments, l’Acropole, Marathon ou les sites olympiques. Et puis, chez nous, l’étranger est toujours le bienvenu.»

Attaché olympique de la délégation suisse lors des JO 2004, Michel Georgiou ne prétend pas le contraire: «J’y retourne chaque année, précise le président de Chênois Volley club. Je peux vous certifier que, malgré tout ce que l’on a pu raconter, les Jeux ont apporté un plus indéniable au niveau des infrastructures: la route, l’aéroport, la gare et le métro.»

Le Greco-Genevois ne cache pas, toutefois, que certaines installations olympiques destinées à des sports peu pratiqués en Grèce périssent et qu’ils vont disparaître. «Il y avait des projets pour utiliser ces sites, comme le beach-volley par exemple, pour organiser d’autres types de manifestations ou concerts, mais le gouvernement de droite a bloqué ces projets depuis 2006.»

Un nouvel espoir
Pour Michel Georgiou, «s’il est difficile de se prononcer aujourd’hui, la Grèce va remonter tranquillement vers le haut», et certains sites, comme la piscine ou le beach-volley, vont renaître à l’occasion de championnats internationaux.

«Il y a un espoir car il y a une réelle volonté politique. Il semble que Georges Papandréou soit un homme honnête. Dynamique, très simple, instruit, érudit, il aime son pays et veut se battre pour la Grèce. J’espère qu’il tiendra le coup.»

A Athènes, après les Jeux, il est le symbole d’un nouvel élan économique.
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