Kathimerini a relevé que « la réponse d’Alpha Bank laisse la porte ouverte et entame le jeu des négociations potentielles » avec d’autres banques. La BNG qui proposait huit nouvelles actions de la BNG contre onze actions Alpha, n’a pas précisé vendredi soir si elle allait relever les termes de son offre. « Thriller de fusion de la BNG et Alpha Bank », titrait Naftemporiki, quotidien économique, et Eléfthérotypia (gauche), rappelant une première tentative de ces deux établissements en 2001, au moment de l’entrée de la Grèce dans la zone euro.
« Thriller bancaire pour créer une grande banque nationale, dix ans après une première tentative », a commenté Naftemporiki. Le quotidien a souligné que « cette offre ouvre d’une façon spectaculaire une nouvelle phase pour la concentration du secteur » et n’a pas exclu « une nouvelle offre de la BNG ». Sur la même ligne, le grand quotidien Ta Néa, évoquant des sources gouvernementales, a estimé que « les efforts allaient continuer de la part de la BNG ».
« Alors que le président d’Alpha, Yiannis Kostopoulos, était en faveur de cette fusion, le conseil d’administration de la banque l’a rejetée à la suite des pressions des cadres de la banque », a révélé Ta Néa. Le gouvernement et la Banque de Grèce n’ont cessé d’encourager les banques grecques à accélérer leur restructuration pour faire face à la crise, qui leur a coûté une chute importante de leurs bénéfices nets en 2010.
Avec des dettes s’élevant à 270 milliards d’euros à la BCE dans le cadre des mesures extraordinaires adoptées par l’UE depuis la crise de 2008, la concentration des banques grecques pourrait permettre leur renforcement et leur retour sur le marché interbancaire.
AFP - 19/02/2011