Le défilé militaire pour la Fête nationale du 28 octobre n'a pas eu lieu à Thessalonique
ana-mpa.gr - 28/10/2011
Le président de la République, Carolos Papoulias, a quitté la tribune officielle devant laquelle devait avoir lieu vendredi le défilé militaire pour la Fête nationale du 28 octobre, les cérémonies ne pouvant se dérouler normalement en raison de plusieurs mobilisations de citoyens.
"Je suis très triste. Ils doivent avoir honte. Je suis venu ici pour honorer Thessalonique, et certains ne voulaient pas que le défilé ait lieu. Moi, à quinze ans, j'ai combattu pour la patrie. Ils ne peuvent pas me traiter de traitre", a déclaré M. Papoulias, dans une réaction offusquée face aux réactions de citoyens ayant empêché le traditionnel défilé militaire pour la Fête nationale du 28 octobre à Thessalonique.
Notons que des mouvements de protestation ont entaché les cérémonies de la Fête nationale dans de nombreuses villes du pays, des actions similaires de protestation ayant lieu à Athènes au cours du traditionnel défilé des élèves.
M. Papandréou condamne les tentatives d'imposer des vues en interrompant les défilés de la Fête nationale
Le premier ministre, Georges Papandréou, a adressé un message sévère contre l'arbitraire, en désapprouvant les incidents survenus le jour même à l'occasion de défilés dans plusieurs villes du pays pour la commémoration de la Fête nationale du 28 octobre, en accueillant vendredi dans l'après-midi à Aghios Nicolaos (Crète) les congressistes d'une session de l'Internationale socialiste (IS).
Commentant ces événements, M. Papandréou a souligné que l'ensemble de la société grecque condamne ce genre de comportements, insistant que "l'effort de certains d'imposer leurs vues en interrompant des défilés, c'est de l'autoritarisme".
M. Papandréou a dénoncé de ce fait tous ceux qui divisent le peuple grec, en déplorant qu'ils blessent la démocratie et les traditions démocratiques du peuple grec.