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 M. Papandréou prévient que "rien ne sera facile"

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M. Papandréou prévient que "rien ne sera facile" Empty
MessageSujet: M. Papandréou prévient que "rien ne sera facile"   M. Papandréou prévient que "rien ne sera facile" Icon_minitimeMar 6 Oct - 8:00

M. Papandréou prévient que "rien ne sera facile"
lemonde.fr - 05/10/2009

Les sondages lui prédisaient une victoire plutôt par défaut face à un rival conservateur rejeté par l'électorat, mais le dirigeant socialiste grec Georges Papandréou, 57 ans, s'est offert un triomphe. Avec 43,9 % des voix, selon les résultats quasi-définitifs, soit une confortable majorité de 160 sièges sur 300 au parlement, son parti, le Pasok, aura les coudées franches pour gouverner.
Perdant le pouvoir, les conservateurs de la Nouvelle-Démocratie, enregistrent leur pire score depuis la création du parti en 1974 : 34 % des voix, soit 93 députés. Ils devront se chercher un nouveau chef, lors d'un congrès extraordinaire dans un mois.

Le Premier ministre sortant, Costas Caramanlis, 53 ans, a annoncé son départ de la présidence du parti, qu'il dirigeait depuis 1997 et avait mené à la victoire en 2004 en mettant fin à 20 ans de pouvoir socialiste quasi-continu.
"Dès aujourd'hui nous entamons un grand effort national pour redresser le pays (...) libérer ses immenses capacités, étouffées par la corruption et le gaspillage", a lancé M. Papandréou dans son allocution de victoire. "Rien ne sera facile, il faudra un dur travail", a-t-il mis en garde, tandis que ses partisans se répandaient par milliers en liesse dans les rues du centre.
Ce descendant d'une dynastie de centre-gauche qui a déjà donné deux premier ministre au pays - dont son père et fondateur du Pasok, Andréas - a fait campagne sur la relance, la bonne gouvernance et le "développement vert". Par ce projet socio-libéral, il a réussi à reconquérir le centre et aussi à gagner sur sa gauche, après deux défaites consécutives et une longue traversée du désert.
Mais selon les analystes, il ne pourra compter sur aucun état de grâce, alors que tous les indicateurs économiques sont au rouge. Le déficit public est estimé à plus de 6 % du PIB, la dette doit dépasser 100 % à la fin de l'année, et Bruxelles s'impatiente, réclamant que les réformes de fond, en particulier des retraites, ne soient pas encore une fois ajournées.

CABINET RESSERRÉ ET FÉMINISÉ
Plutôt que de démoraliser son électorat en s'étendant sur ces mesures, M. Papandréou a annoncé un programme des premiers 100 jours, prévoyant soutien aux bas revenus et à l'emploi, et injection de liquidités sur le marché. Il s'est aussi engagé à former, dans un délai de trois jours, un cabinet resserré et féminisé.
M. Caramanlis, qui avait lui prôné deux ans d'austérité, a souligné en reconnaissant sa défaite qu'il restait "convaincu que c'est de cette politique dont le pays a besoin". Il avait invoqué la nécessité d'un soutien clair de l'électorat à cette cure en décidant de précipiter les élections, à mi-mandat.
Mais certains des ténors de droite s'étaient indigné d'un "suicide", alors que la droite était fragilisée par des scandales en série, la maigreur de son bilan et les retombées de la crise internationale.
Le départ de ce dirigeant longtemps en phase avec son opinion publique marque la fin de l'emprise sur la scène politique du clan fondé par son oncle, le grand homme d'Etat Constantin Caramanlis.
Le bipartisme traditionnel n'a par contre pas été remis en cause, sans percée majeure de petits partis. A 7,3 % des voix et 20 sièges, le parti communiste KKE conserve sa troisième place, suivi du Laos, d'extrême droite qui grimpe à 5,5 % (15 députés) contre 3,8 % en 2007, lors de son entrée au parlement. Il relègue à la dernière place la gauche radicale du Syriza, qui se tasse à 4,4 % (12 sièges) faute d'avoir su canaliser le ras-le-bol de la jeunesse qui avait alimenté des troubles urbains en décembre, après la mort d'un adolescent tué par un policier.
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