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 Le dérapage des comptes publics inquiète les investisseurs internationaux

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MessageSujet: Le dérapage des comptes publics inquiète les investisseurs internationaux   Le dérapage des comptes publics inquiète les investisseurs internationaux Icon_minitimeJeu 26 Nov - 9:29

Le dérapage des comptes publics inquiète les investisseurs internationaux
lemonde.fr - 25/11/2009

Vitrines vides, annonces de liquidation : à Athènes, la crise qui frappe la Grèce avec du retard sur ses partenaires est désormais visible. Premier employeur privé, le commerce est étranglé par l'absence de liquidités et la chute de la demande intérieure, moteur ces dernières années d'une des plus fortes croissances de la zone euro, autour de 4 %.

Le bâtiment est en panne, avec un recul de 25 % des permis de construire. Dans un pays de PME, les défaillances d'entreprises progresseront encore de 15 % en 2010, selon une étude de l'assureur-crédit Euler Hermes SFAC. "La période des fêtes va être cruciale pour déterminer si le pire est passé ou à venir", estime Manos Hatzidakis, analyste de la société financière Pigasos.
Sous le coup du ralentissement international, la saison touristique a été médiocre, et la chute des revenus de ce secteur-clé est estimée à 15 %. Pour la première fois depuis seize ans, le pays est entré en récession, ce qu'une révision des chiffres de la croissance vient de rendre officiel. Le produit intérieur brut (PIB) doit se contracter de 1,1 % en 2009, et de 0,7 % en 2010 selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le chômage est reparti à la hausse, établi par les services statistiques à 9 %, et au-dessus de 10 % en 2010, prévoit l'OCDE.
Porté au pouvoir le 4 octobre sur la promesse d'une relance via le soutien des bas et moyens revenus et la hausse des investissements publics, le nouveau gouvernement socialiste dispose d'une faible marge de manoeuvre.
Même si certains analystes jugent qu'il noircit le tableau, pour charger ses prédécesseurs conservateurs et pouvoir se targuer de progrès rapides, le premier ministre, Georges Papandréou, agite la menace d'une "banqueroute". Son équipe a doublé à 12,7 % du PIB le déficit public donné à 6 % par la droite, et chiffré la dette à 113,4 % du PIB (300 milliards d'euros) avec une prévision à 120,8 % pour 2010.
Les partenaires européens ne décolèrent pas contre cette valse des chiffres, qui refait de la Grèce le mouton noir de la zone euro. D'autant qu'elle répète une précédente révision des déficits à la hausse, opérée par la droite lors de l'alternance de 2004. Au vu de cette récidive, mais aussi de l'absence de mesures de redressement durant la fin de règne de la droite, la Commission est plus sévère. Elle a enclenché la phase suivante de la procédure pour déficit excessif ouverte en février, progressant vers de possibles sanctions.

Rétablir la crédibilité
Le manque de fiabilité menace de prendre le pays dans un cercle vicieux, en accroissant le coût de ses emprunts, comme en atteste le brusque élargissement de l'écart de taux entre les obligations d'Etat à dix ans grecques et allemandes, qui constituent la référence dans la zone euro.
Le service de la dette absorbe déjà quelque 12 milliards d'euros par an. La méfiance internationale alimente "des pressions spéculatrices, avec un pari des marchés sur les perspectives du pays", juge Georges Christodoulakis, professeur associé en finance de l'université de Manchester. Il en veut pour preuve les doutes, "exagérés" selon lui, récemment émis sur la solidité des banques grecques, soupçonnées de ne devoir leur résistance qu'à l'argent facile fourni par la Banque centrale européenne (BCE).
Un appel de la Banque de Grèce aux établissements du pays de ne pas se ruer sur la dernière opération de refinancement lancée par la BCE, pour "faciliter leur sortie des mesures provisoires" de soutien du secteur, avait accru l'inquiétude, depuis retombée.
"Nous devons faire face à une énorme suspicion", reconnaît le ministre des finances, Georges Papaconstantinou. Le budget, qui doit être voté le 23 décembre, vise à rétablir la crédibilité, en prévoyant de ramener le déficit public à 9,1 % du PIB, essentiellement via la remise en ordre des comptes et la lutte contre un gaspillage étatique institutionnalisé. Le gouvernement promet ensuite un nouveau cadre fiscal pour mettre fin à l'évasion généralisée et une réforme des retraites pour assurer la viabilité du système. Réclamant ces mesures depuis des années, les organismes internationaux jugeront sur pièces. (Intérim.)
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