On constate dans la mythologie gréco-romaine que certains animaux tiennent une place de choix dans les légendes des héros et des dieux.
À cet égard, on établit généralement une distinction entre les animaux de sacrifice et les animaux qui symbolisent en quelque sorte les dieux et qui leur sont associés.
Parmi les premiers, on peut citer les agneaux, les brebis, les bœufs, les porcs.
Parmi les seconds, qui son innombrables, on a coutume de retenir l’aigle, symbole majestueux du pouvoir suprême, toujours associé à Zeus, le dieu des dieux, le serpent, consacré aux divinités chtoniennes, la chouette, l’oiseau prophétique à la déesse Athéna, la colombe, aussi blanche que la déesse Aphrodite lorsqu’elle sortit de l’écume ; le lézard est l’animal d’Apollon, le poisson celui d’Artémis, le chien l’animal familier d’Hécate. Le coq est consacré au dieu Asclépios, le paon à Héra.
Certains animaux enfin, traînent les chars des divinités, tels les lions de Cybèle ou les chevaux de Poséidon et d’Hadès.
On ne peut pourtant pas parler d’une adoration des animaux eux-mêmes, comme dans la religion égyptienne. À travers eux, on adore les dieux. Ils ne sont pas la divinité mais de simples emblèmes sacrés.