"Ô Muses, héliconiennes, aux pieds fleuris... Ô Muses éternelles parmi les Eternels, et bien avant que l’Aurore aux doigts de roses, Eos, n’effeuille les herbes et les myosotis, que de l’enclos de mes dents s’envolent tous les mots jolis... Que la Sirène ancrée dans la nacre du brumeux Tartare, laisse ses filaments de Rêve s’unir aux radicelles de l’Arbre qui pousse en chacun de nous ! Que se lèvent devant l’Esprit, les voiles du désir de se laisser mâchicouler eh ! des mâchicoulis... L’essor de la liberté !"