Cette pratique est une offrande destinée à attirer sur soi la faveur divine, ou l’action de grâces d’un héros envers un dieu.
Le plus souvent réduit à la simple immolation d’animaux, le sacrifice portait dans les cas de grandes détresses ou de grandes peurs, sur des personnes humaines.
Ainsi voit-on Iphigénie sur le point d’être sacrifiée à la déesse Artémis, afin que la flotte grecque soit poussée par des vents favorables, Polyxène sera immolée sur la tombe d’Achille pour apaiser les mânes du héros.
Parfois même le héros ou l’héroïne s’offre d’eux-mêmes au couteau du sacrificateur, telles les Coronides, qui, grâce à leur mort, mettent fin à une peste.