Olympic Airlines en faillite ?

Pour info, la compagnie nationale grecque Olympic Airlines pourrait déposer le bilan dès l'année prochaine.

Phase cruciale pour Olympic airlines
NEWS.ERT.GR - 17/09/2008

C’est aujourd’hui que la Commission devrait annoncer l’approbation du projet élaboré par le gouvernement quant à l’avenir d’Olympic Airlines. Ce sera aussi le sujet des discussions du Conseil Gouvernemental.Selon ce projet, l’investisseur privé conserverait le nom et le symbole de la compagnie mais il devra aussi maintenir les vols sur les lignes à perte. La nouvelle compagnie sera exemptée des dettes de la compagnie actuelle.Au sujet du personnel, seul le minimum sera maintenu. Un processus de départs volontaires en retraite est prévu ou de réorientation dans d’autres Organismes d’Intérêt Public.Les employés ne sont pas d’accord et envisagent des mobilisations alors que l’opposition accuse le Gouvernement de déprécier Olympic Airlines.

Fermeture d'Olympic d'ici la fin de l'annee
news.ert.gr - 26/09/2008

Les problèmes d’Olympic Airlines devraient toucher à leur fin, puisque selon des rumeurs issues de la Commission, le Collège des Commissaires se réunira demain pour approuver le plan d’assainissement soumis par les autorités grecques compétentes.Le projet prévoit qu’Olympic ferme et qu’une nouvelle compagnie reprenne les rênes, Panthéon Airways. Cette nouvelle compagnie aura recours à un appel d’offres mondial afin d’être privatisée, cette procédure devant être achevée d’ici Avril 2009.Selon le Ministère des transports, les employés ne seront pas laissés pour compte et pas un seul jour, les îles ne manqueront d’être desservies.Les employés d’Olympic ont fait ce commentaire : « Avec ce plan approuvé par la Commission le Gouvernement ne devrait pas se réjouir mais avoir honte ».

Economie 17/09/2008 - 12:27

Un nouvel Olympic Air en Grèce
La Grèce a annoncé mercredi son intention de mettre fin aux activités de la compagnie aérienne nationale Olympic Air, qui sera ensuite relancée sous une autre forme. Athènes devrait conclure prochainement un accord avec la Commission européene à ce sujet. Voilà des années que la Grèce cherche un repreneur à cette compagnie déficitaire. Le gouvernement s'était engagé soit à trouver un repreneur soit à relancer la compagnie sous une autre forme d'ici la fin de l'année. Le processus se traduirait par la suppression de 8 000 emplois, tout en assurant que les personnes concernées seraient prises en charge par le gouvernement, a expliqué le ministre grec des transports.

Nouveau plan de privatisation d'Olympic avec l'aval de l'UE

ATHENES - Le ministre grec des Transports Costas Hatzidakis a présenté mercredi un nouveau plan de privatisation de la compagnie aérienne nationale Olympic Airlines (OA), après avoir obtenu l'aval de la Commission européenne.
Le plan prévoit la création d'ici avril 2009 de trois nouvelles entreprises, pour les activités aériennes, la maintenance au sol et les services techniques, a indiqué M. Hatzidakis dans une conférence de presse.
Des appels d'offre internationaux vont être prochainement lancés pour trouver des investisseurs d'ici à la fin de l'année, a ajouté le ministre.
"Il s'agit d'un plan de transition vers une compagnie saine qui a de fortes chances de réussite", a affirmé le ministre.
Depuis les années 90, les gouvernements grecs successifs, socialistes et conservateurs, ont lancé une série de plans d'assainissement puis de privatisation qui ont tous échoué, portant le déficit cumulé de la compagnie à plus de 2,6 milliards d'euros, a précisé M. Hatzidakis.
OA "est la seule compagnie de l'UE à appartenir à 100% à l'Etat et la seule à avoir tant de problèmes avec l'UE, et la plus endettée", a-t-il affirmé.
La Commission européenne a donné son feu vert à la privatisation d'Olympic Airlines et d'Olympic Airways Services, une société annexe chargée de la maintenance au sol et de la technique, jugeant que le plan présenté par le gouvernement grec ne contenait pas d'aides d'Etat.
Mais Bruxelles demande toujours aux deux compagnies des aides d'Etat d'un montant de plus de 850 millions d'euros, que Bruxelles juge incompatibles avec la législation européenne. Olympic Airlines et Olympic airways services ont succédé en 2003 à Olympic Airways, fondé en 1956 par le magnat et armateur grec Aristote Onassis.
Le ministre a indiqué qu'une enveloppe de 1,2 milliard d'euros était prévue pour financer le volet social du plan.
Le plan a été très mal accueilli par les syndicats et les partis de l'opposition de gauche. Le président du personnel d'OA (OSPA) Manolis Pateras a déclaré qu'il s'agissait d'un plan "ignoble et honteux", annonçant des manifestations pour s'opposer au projet.
Des dizaines d'employés ont manifesté devant le ministère des Transports pendant la présentation du plan à la presse par M. Hatzidakis.
La Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE, 600.000 adhérents) a exprimé dans un communiqué "son désaccord radical pour la dissolution et le fait de brader le transporteur aérien national".
(©AFP / 17 septembre 2008 17h36)

La privatisation d’Olympic Airways échoue
05/02/2009 - Emilie Drab

Les offres présentées n’ont pas satisfait le gouvernement grec. Celui-ci a officiellement annoncé l’échec de la vente d’Olympic Airways le 4 février. La compagnie nationale va donc s’engager dans un nouveau processus de privatisation, davantage tourné vers les investisseurs grecs.

La Grèce avait séparé les activités d’Olympic Airways en trois entités, chacune mise en vente indépendamment des autres : les opérations aériennes, la maintenance et l’assistance au sol. En ce qui concerne les opérations aériennes, la meilleure offre avait été formulée par la jeune Athens Airways et évaluait la compagnie à 24,5 millions d’euros. Les meilleures offres pour les deux autres divisions émanaient toutes deux de Swissport et atteignaient respectivement 33 millions et 15 millions d’euros.

Ces propositions ont été jugées insatisfaisantes et non représentatives de la valeur des activités. Le gouvernement grec a en effet cité les estimations minimales de cabinets indépendants : 45,7 millions d’euros pour les opérations, 44,8 millions pour la maintenance et 16,7 millions pour l’assistance.

La compagnie n’est pas perdue pour autant. La Grèce a annoncé qu’elle allait maintenir ses opérations et relancer un appel d’offres, orienté cette fois vers les investisseurs grecs et prévoyant le lancement immédiat des négociations.