Débat en commission parlementaire du projet de loi sur le vote des Grecs de l'étranger
Le principal parti de l'opposition a argumenté son refus de voter le projet de loi du ministère de l'Intérieur concernant le vote des Grecs de l'étranger qui pourrait entrer en vigueur après le 1er janvier 2011 si 200 députés l'approuvent, le KKE et la SYRIZA s'exprimant contre ce projet également, le LAOS étant plus nuancé.
Lors de l'examen de ce projet mardi en commission parlementaire ad hoc, lequel prévoit l'élection de trois Grecs de l'étranger sur la liste des députés d'Etat, mais qui est susceptible d'être amendé, comme l'a souligné le ministre de l'Intérieur, Procopis Pavlopoulos, le député du PASOK, Télémaque Hytiris, a rappelé que cette question est d'importance majeure pour la diaspora et que le projet par contre est provisoire, puisqu'il peut être expérimenté puis revu, alors qu'il a insisté sur l'introduction dans le texte du vote par région (Europe, Amérique, Australie par exemple), et sur l'analogie nombre de voix-candidats.
Si le rapporteur du KKE, Antonis Skyllakos, a mis en avant le poids considérable des électeurs votant à l'étranger sur des questions spécifiquement grecques, le député de la Coalition de la Gauche radicale (SYRIZA), Fotis Kouvélis, a déclaré que son parti voterait contre et a proposé toutefois d'institutionnaliser une députation spéciale pour les Grecs de l'étranger.
Pour sa part, le député du LAOS, Athanassios Plevris, a demandé que les premiers élus sur la liste des députés d'Etat soient des candidats élus de la diaspora, se prononçant en outre contre le vote par correspondance.