Votre plus beau souvenir ...

Bonjour à tous,

Que penseriez-vous de nous raconter votre plus beau souvenir, votre plus belle expérience ou encore des anecdotes amusantes par rapport à l'un de vos séjours en Grèce ? Cela pourrait être très sympa !

Alors, tous à vos "crayons"

Filakia et à bientôt !

Très bonne idée Domi !

Je m'y lance :

Un jour je suis en Crète en ayant loué une chambre sans petit déjeuner. Chaque matin je passe donc à la boulangerie-snack voisine acheter mon déjeuner. L'occasion de pratiquer mon grec...
Ce matin-là, j'y suis plus tôt et la dame est encore en train d'ouvrir. Alors, comme chaque matin, je commence en grec :

"Vous êtes ouvert ?
_oui bien sûr.
_aujourd'hui je suis plus tôt car je vais faire un Jeep Safari..."
Elle passe alors en français :
"Avec Miette ?
_Vous connaissez Miette ?
_Bien sûr j'ai travaillé pour elle il y a quelques années... J'étais guide pour elle aux safaris !"
A ce moment-là, mon franc (suisse) tombe :
"Mais... vous ne seriez pas cathy ?
_Oui c'est moi ! (toute surprise)
_C'est vous que j'ai eu comme guide pour mon premier safari !"
On n'avait pas l'air cons... moi qui lui parlait en grec car je ne savais pas si elle parlait le français !!! Depuis lors on est resté en contact. Son mari tient toujours le snack et j'ai acheté mon appartement chez elle. Elle s'occupe maintenant de l'immobilier en Crète... comme notre amie Miette d'ailleurs mais dans une autre société.

A propos de Santorin :

Saviez-vous que l'un des plus petits palaces de Grèce se trouve à Santorin dans le village de Pyrgos ? Non ? Et bien maintenant vous le savez !
C’est un village traditionnel, mais dont les ruelles montent, montent, montent … Il y a d’ailleurs des centaines de marches avant d’arriver au fort tout en haut. Vous imaginez-vous gravir toutes ces marches par 35°-45°, sans ombre ? Et bien, moi je l’ai fait, le panorama en valait la peine, mais arrivé en haut, j’étais presque sur les genoux, et j’avais soif, mais soif, et pas la moindre petite buvette en vue ! En plus, en redescendant, j’ai pris le mauvais chemin et quand je suis arrivée en bas, je me suis retrouvée d’un tout autre côté du village, cela fait que je ne retrouvais plus l’endroit où était garé l’autocar.

Ce n’était pas la première fois que je perdais à Santorin. Effectivement, lors de ma première visite sur le volcan (qui est en mer !), arrivée au trois quart du chemin, j’avais chaud et j’étais un peu fatiguée, j’ai donc quitté le groupe et rebroussé chemin vers le bateau. Evidemment, tous les chemins se ressemblaient, et étaient tous bordés de cratères. A la fin, je ne savais plus quel chemin prendre, et j’étais un peu (beaucoup) paniquée à l’idée de ne pas pouvoir arriver au bateau à temps (bien que le personnel aurait remarqué qu’il manquait quelqu’un, enfin, on ne sait jamais !), et du coup, j’avais de plus en plus chaud !
Heureusement, bénédiction, je vois arriver quelqu’un tout au loin, une dame qui logeait dans le même hôtel que nous. Elle était aussi fatiguée et retournait vers le bateau. Nous voilà donc parties à deux au travers des sentiers quand soudain, nous entendîmes des appels. C’était son mari ainsi que le reste du groupe qui nous prévenait que nous prenions la mauvaise direction. Ouf ! Quelle chance que nous les ayons vu avant de partir dans un autre sens !

A la capitale Fira, il y a deux ports : Athinios, plutôt pour les paquebots et autre bateaux de croisière, et l’autre dont j'ai oublié le nom, est un petit port de pêche avec quelques restos et magasins de souvenirs. Il y a environ 520 marches de la capitale vers le petit port ! On les descend soir à pieds (c’est ce qu’on a fait), soit à dos d’âne ou de mulet, ou alors on fait la descente en téléphérique. Nous avons mangé dans ce petit port, un poulpe grillé entier, avec salade grecque, boissons, dont les apéros, le tout pour l'équivalent d'environ 1.000 anciens BEF !
Donc, après dîner, il était temps de remonter à la capitale, mais comment ?
A pieds ? Il n’en était pas question ! En téléphérique ? Pas envie (mais si j’avais su …)
Dernière option : le mulet. Nous voilà partis. Au début, çà allait. J’avais bien les mains moites et avait des difficultés à tenir le harnais en plastique, mais bon, çà allait. Mais au plus que cela montait, au moins çà allait. Je tiens à vous informer que je suis très sujette au vertige. Et ce mulet qui n’arrêtait pas de stopper et de se pencher par-dessus le mur en béton pour grappiller quelques herbes, et moi qui penchais avec lui et je voyais la mer et le vide, je ne vous dit pas le soulagement que j’ai eu en arrivant à destination et en pouvant poser mes pieds sur la terre ferme ! En tout cas le mulet à Santorin : PLUS JAMAIS !!!!!

A propos de Zakynthos :

Ala plage d'Agios Nikolaos, nous avons vu quelque chose d'horrible et dégoûtant, jamais j'oublierai (beurk, beurk !!!). Un insecte (je crois !) d'environ 10 cm de long sur 2 cm de large, brun, une tête (toute poilue) comme une grosse fourmi et des yeux globuleux, la nuque ou cou, tout(e) poilu(e), le corps avec des écailles comme les mouches, une pointe au bout de la queue, et des pattes (le pire), il en avait 4, un peu comme celles des araignées, et toutes poilues (affreux !!!! Brrrr !). Il rampait ou trottait (car il allait assez vite), et à un moment donné, à creusé un trou dans le sable avec sa tête et ses pattes de devant, puis a changé d'avis et est reparti (j'ai une photo, pas numérique, mais on peut se rendre compte de la taille vu qu'il y avait l'empreinte du labrador du bar juste à côté de "la bête").

Un jour, comme il faisait "dégueu", il pleuvait, j'ai décidé d'aller porter mes films à développer à Zakynthos-ville (chez nous, ils ne le faisait pas encore, because trop top dans la saison). Me voilà comme une grande (vers 11 h), en tongs et petit t-shirt, attendant à l'arrêt de bus avec plein d'autres personnes. Et pffffuit, comme on n'avait pas fait de signe, le bus nous passe sous le nez ! Ce qui signifiait 1 h d'attente ! Il y avait un couple de suédois qui m'avait entendu parler français, et comme la dame avait vécu 11 ans à Bruxelles, on a commencé à discuter. Finalement, j'ai proposé qu'on prenne un taxi ensemble et que l'on divise. Oké. Encore 15 min sous la pluie pour en trouver un ! Nous voilà arrivés à destination. On se sépare, et je commence à prendre des rues pour trouver les commerces, mais malgré qu'il y en avait, je ne retrouvais plus ceux d'il y avait quelques jours. Zut alors, j'étais perdue ! Finalement, j'ai tout de même trouvé un magasin de photos, et la personne m'a dit de revenir dans une heures. J'ai tourné le coin, me suis retrouvée dans le 1er établissement venu (j'avais peur de m'éloigner et de me re-perdre !), où ils y avait un groupe de "papous" discutant le coup autour d'un café, j'étais la seule fille. J'ai passé mon heure devant mon Coca light en envoyant des sms à des amis --> qu'est-ce que c'était long, en plus, j'avais des gouttes qui me tombaient sans cesse sur la cuisse droite (pendant une heure !!!), j'étais frigorifiée !
Enfin, j'ai pu aller chercher mes photos !
J'ai retrouvé la station des bus (après avoir tourné en rond un quart d'heure), et il pleuvait des cordes de plus en plus !!!! Il y avait plein de bus, et à chaque fois que je demandais à un chauffeur si il allait dans ma direction, il me répondait que non. A un moment donné, j'étais presque dans le bus qui va dans le ferry pour Athènes ! Finalement, j'ai trouvé le bon, tout à fait à l'opposé et de l'autre côté de la rue. En plus, ce jour-là, les horaires n'étaient pas respectés, car paraît-il c'était un jour spécial (?).
Je suis arrivée à l'hôtel à 15 h, trempée de chez trempée !

Pub pour le resto "Edem" à Argassi. Pour y arriver, vous devez prendre la rue perpendiculaire à la rue principale, tourner à droite de l'hôtel "Palmyra", vous continuer tout droit, puis à droite entre les champs d'oliviers, et un peu plus loin côté gauche de la route et vous y êtes ! C'est tout mimi et presque tout seul.
Au-dessus de vos têtes il y a des citronniers, les petites chaises et tables sont en bois, avec des nappes à carreaux. La nourriture est toute simple et pas chère, le vin se boit dans des verres à limonade, et les tenanciers de l'endroit sont jeunes et vraiment super sympathiques. Tout çà avec un fond de musique grecque, et un chat qui vous regarde d'un air implorant !!! A part de temps en temps le camion qui passe avec de l'eau, on entend que la musique et le chants des cigales !! Et il n'en faut pas plus pour être heureux !

Lors de mon unique séjour à Santorini, je me suis fait bluffé par la caldera !

Je savais que Santorin était une île volcanique avec un cratère qui s'était effondré en mer il y a pas mal d'année mais j'avais plus étudié les autres choses à voir sur l'île.

On arrive en avion alors qu'il fait déjà noir. Une navette nous dépose à l'hôtel, on mange dans le coin puis au lit ! Rien vu de Santorin !
Le lendemain matin alors que les parents dorment encore, je quitte discrètement le bungalow et je remonte la rue... Je continue tout droit et brusquement je me retrouve au sommet de la caldera, le souffle coupé par le paysage qui s'offre à moi ! Trop génial ! Ce moment resstera à jamais gravé dans ma mémoire.

Votre dévoué webmaster,

Gérald

C'est tout à fait vrai ce que tu dis Gérald ! Comme je peux te comprendre ... Moi, lors de ma 1ère visite sur l'île (nous étions en Crète cette année-là et faisions l'excursion d'une journée) en entamant notre descente vers le port pour reprendre le bateau, j'ai eu le souffle coupé tant ce paysage qui m'apparaissait était magnifique mais en même temps, irréel ! Un moment inoubliable également, fut, lorsque nous étions à Paros l'an passé et que nous devions loger pour notre dernière nuit à Santorin (quel bonheur !), quand la grande porte du ferry commença à s'abaisser et que je vît la caldeira, les falaises avec en haut, la ville toute blanche ... j'en ai pleuré tant mon émotion était forte !
Tu comprendras donc aisément pourquoi, à la fin de ce mois, j'y retourne pour la 3ème fois en vacances ! Je suis vraiment devenue une INCONDITIONNELLE de l'endroit !

Une autre histoire qui m'est arrivé à Arxaia Olympia (Ancienne Olympie) :

Je m'y étais rendu en mars 2004 afin de voir l'allumage de la flamme olympique. Le premier jour je passe à l'office du tourisme afin de prendre quelques infos sur les festivités et sur les choses à voir dans le coin.
On papote avec la préposée parlant aussi le français et on sympathise.

Le lendemain je passe devant l'office et elle me fait signe de rentrer. On papote.

Le dernier jour je lui propose d'échanger nos e-mails pour continuer à s'écrire, moi en grec, elle en français. Elle trouve l'idée géniale et je repars avec son adresse et elle avec la mienne.

De retour sur Bruxelles, je lui écris une petite bafouille. En réponse elle m'invite à passer chez elle !

En 2005 je vais donc chez elle où je suis bien accueilli non seulement par elle mais par son copain, ses parents, ses amis... J'apprendrai alors que j'ai eu beaucoup de chance de rencontrer cette ingénieur de la ville d'Arxaia Olympia qui ne faisait qu'un remplacement à l'Office du tourisme.

Maintenant elle fait partie des amies aux quelles je tiens beaucoup et dont je râle qu'autant de kilomètres nous séparent.

Elenaki mou, se filo poli dinata kai elpizo na tha se do poli grigora !!!

Gérald
www.grecomania.net

Encore une petite anecdote

Il y a deux ans, nous passions nos vacances à Zakynthos (une enième fois !). Un soir, en nous promenant, on entend quelqu'un qui nous dit : "bonjour quand même !". Nous nous retournons, et, surprise, qui voyons-nous : notre copine Ianna et son amie Soula ! Et, ironie du sort, elles logeaient dans l'hôtel juste à côté du nôtre !!!

En fait, je connaissais Ianna (qui est grecque comme vous l'avez sûrement compris !) depuis environ trois ans. Nous l'avons rencontré dans un endroit à Bruxelles qui s'appelle le Kafenio. Nous y allions dîner chaque soir (lors de la fameuse canicule) et sommes devenues très amies (on s'est téléphoné plusieurs fois quand je suis partie en Egypte ou ailleurs). Puis, comme j'ai eu des problèmes de GSM, j'ai perdu son n°.
Et voilà qu'il a fallu que j'aille jusqu'en Grèce pour la retrouver ! Etonnant, non ?

Nous avons passé une soirée mémorable à six (oui, il y avait d'autres de leurs amies) au resto "Edem" (dont j'ai déjà parlé plus haut).

Leur dernier soir, nous sommes restées ensemble, et, à l'heure de nous dire aurevoir, nous avons toutes pleuré à chaudes larmes, comme des madeleines ...

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